
Quelles enzymes présentes ?
On sait que les sucs digestifs sont composés de différentes enzymes. Les deux expériences décrites ci-dessous sont les deux seules réalisables à notre niveau.
Ces experiences sont à faire au lycée
Présence d'estérase :
Materiel :
Anydride ethanoïque 20 ml
Ethanol 10 ml
Gants, masques, lunettes, blouse
Chauffage à reflux
Agitateur éléctromagnétique
Hotte
Pipette graduée
Eau distillée
Thermomètre
Bechers
Sonde à alcool
Papier Ph
Soude
Sucs digestifs de la plante
Protocole de création de l'ester, réaction totale ( ! à faire avec un superviseur ! ) :
Faire chauffer de l'eau (du robinet) à 50°C.
Sous une hotte aspirante, prélever 20 ml d'anydride ethanoïque et 10 ml d'ethanol, que l'on mettra dans deux bechers différents.
Mettre les deux solutions dans le montage à reflux qui se trouve sur l'agitateur électromagnétique.
Agiter. Laisser chauffer une dizaine de minutes tout en surveillant.
Mettre UNE goute d'eau distillée dans le ballon ( précautionneusement car RISQUE D'EXPLOSION).
Continuer peu à peu de rajouter de l'eau pour stopper la réaction.
Laisser de nouveau chauffer une dizaine de minutes.
Infos: Ne pas préparer l'ester trop en avance car la réaction d'esterification et d'hydrolise vont continuer à se produire et le taux d'ethanol va monter.
Protocole pour prouver la présence d'estérase avec l'ester :
Mesurer le Ph des sucs digestifs (environ 5). Mesurer le Ph de l'ester (environ 1).
Basifier le Ph de l'ester à l'aide de la soude pour atteindre un Ph égal à celui des sucs digestifs.
Mettre la même quantité d'eau distilée que de sucs digestifs dans deux bechers différents.
Verser dans le becher témoin (celui de l'eau) une certaine quantité d'ester (exemple: 10 ml)
Puis, dans le deuxième (celui avec les sucs) mettre la même quantité d'ester.
Mesurer grâce à une sonde à alcool les variations du taux d'ethanol pendant un certain temps dans chacun des deux bechers.
Résultats :
La courbe du taux d'ethanol dans les sucs agmente plus vite que celle pour l'eau.
En déduire ?
Les sucs contiennent quelque chose qui précipite le cassage des liaison ester (donc la présence d'estérase)
Présence de protéase
Materiel :
Sucs digestifs
Test buiret
Viande hachée
Tubes à essais
Eau distillée
FIltres à café
Protocole :
Prélever des sucs digestifs et les diviser en deux parties que l'on met dans deux tubes à essais.
Dans un troisième tube à essaie, mettre la même quantité d'eau distillée.
Mettre un peu de viande hachée dans le tube à essaie avec de l'eau et puis dans celui contenant des sucs.
Laisser poser la nuit.
Filtrer les sucs et l'eau contenant la viande pour ne récupérer que les liquides.
Faire le test de Buiret dans chacun des trois tubes à essais.
Résultats :
Tube avec de l'eau et la viande : test negatif.
Tube avec les sucs et la viande : test positif
Tube avec les sucs, sans viande : test negatif
En déduire ?
Le test de Buiret montre la présence de protéines. Si avec l'eau ça n'a pas réagit cela veut dire que la viande ne se dissout pas dans le liquide. Si les sucs sans viande n'ont pas réagit cela veut dire que les sucs ne contiennent pas de protéines. si les sucs avec la viande on réagit cela veut dire que quelque chose à liberer des protéines.
Donc qu'une enzymes, la protéase est présente et a récupérer les protéine de la viande pour la digestion de la plante.
Présence de péroxydase
(par manque de temps nous n'avons pas pu réaliser cette expérience)
Matériel :
10 mL d'eau oxygénée
90 mL d'eau
100 mL de gaïacol à 2g/L
Protocole pour prouver l'activité de la peroxydase :
Diluer les 10 mL d'eau oxygénée dans 90mL d'eau.
Verser dans un bécher 50 mL de cette eau oxygéné diluée et 50 mL de gaïcol afin d'obtenir le réactif. Mettre le réactif en présence du sucs digestifs dans un tube à essai et attendre quelques minutes.
Résultat :
En présence de peroxydase le réactif va se colorer. L'équation de la réaction est la suivante :
H2O2 + R-H2 ---- Peroxydase----> 2 H2O + R Eau oxygénée+ gaïacol + peroxydase => de l'eau + gaïaquinone (gaïacol oxydé)
Compréhension :
La péroxydase agit en tant qu'oxydoréducteur. Elle va donc prendre un oxygène à l'eau oxygénée. Cet oxygène va lui servir à oxyder le gaïacol qui va alors prendre sa couleur brune-rosée d'oxydation. Et le résultat sera de l'eau et du gaïaquinone. En déduire ? Cette expérience permet de mettre en évidence l'activité du peroxydase dans le sucs digestifs.

